Le projet

Women to Watch

Women to Watch est une exposition biennale se déroulant au NMWA, et dont l’ambition est d’offrir un tremplin international à des artistes trop souvent cantonnées à l’échelle locale.

L’organisation repose sur une collaboration croisée entre les équipes curatoriales du musée et les 28 comités d’amis du Musée (auxquels bien sur appartient votre comité français Les Amis du NMWA), répartis en Amérique du Nord et le reste du monde. Chacun des comités, conseillé par une personnalité locale reconnue du monde des arts, propose une sélection d’artistes femmes autour d’un thème choisi par le musée, puis les conservatrices du musée de Washington retiennent une artiste par sélection présentée.

Les Amis du NMWA assure le financement du transport des œuvres et le séjour de l’artiste.

Les éditions précédentes avaient pour thème :

Women to Watch
2024

Sujet : « Des mondes nouveaux »
Artiste exposée : Randa Maroufi

Jennifer Flay, directrice générale déléguée, Présidente du conseil consultatif de Paris +  par Art Basel, curatrice de l’édition Women to Watch 2024, biennale du National Museum of Women in the Arts,Washington DC.

Cette édition couvre une thématique, tous mediums confondus, des nouveaux mondes consacrée aux mondes alternatifs imaginés par les artistes femmes en réponse aux bouleversements sociétaux et environnementaux actuels.

Les artistes présentées :

L’édition 2024 s’est déroulée du 14 avril au 4 août.

Women to Watch
2020

Sujet :le papier « paper routes »
Artiste exposée : Georgia Russell

La prochaine édition de Women to Watch, Paper Routes, est consacrée au papier comme médium. Le comité de sélection français pour cette édition est composé de: Judith de Mongolfier et de Fabienne Flanigan en étroite collaboration avec Constance Rubini, directrice du Musée des Arts décoratifs et du Design de Bordeaux.

Les artistes présentées :

Nouvelle date suite à la pandémie du COVID 19 :
La Biennale Women to Watch 2020 / Paper Routes aura lieu au NMWA de Washington  du 7 octobre au 18 janvier 2021. 

Women to Watch
2018

Sujet : le travail du métal ou « heavy metal »
Artiste exposée : Charlotte Charbonnel

Pour cette dernière édition, le comité français a eu l’honneur et le plaisir de travailler avec Alicia Knock, conservatrice en charge de la création contemporaine et de la prospective au Centre Pompidou.

Les artistes présentées étaient :

C’est finalement le travail de Charlotte Charbonnel qui a plus particulièrement retenu l’attention des équipes de conservateurs du Musée et a été présenté à Washington.

Les artistes présentées ont exploré les champs physiques et les formes d’expression du métal dans ses interprétations les plus variées : sculpture, bijoux, œuvres conceptuelles. Sous une forme d’installations monumentales mais également sous la forme d’ objets quotidiens tels que bijoux ou objets de décoration. La gamme des métaux utilisée était vaste : fer, acier, bronze, argent, or, laiton, étain, cuivre. Le propos de l’exposition , tout en cherchant à bousculer les traditionnels poncifs masculins liés au travail de ces matériaux, démontrait aussi la légitimité des femmes en cette matière réputée « virile », qu’est le travail du métal.

Les Amis du NMWA ont assuré le financement du transport des œuvres , le séjour de l’artiste et enfin l’achat d’une œuvre pour les collections permanentes du musée.

Women to Watch
2015

Sujet : la nature ou « organic matters »
Artiste exposée : Françoise Pétrovitch

L’ exposition mettait en vedette les artistes contemporaines qui re-conceptualisent les images de plantes et d’animaux dans le cadre d’une réflexion plus globale sur les questions de société. La sélection des 5 artistes françaises présentées à Washington fut réalisée sous le parrainage de Julia Garimorth, conservateur du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris.

Les cinq artistes proposées étaient :

C’est donc cette dernière, Françoise Pétrovitch qui fut choisie pour exposer à Washington l’été 2015.En lien avec le thème de l’exposition, les Amis du NMWA avaient organisé une conférence en octobre 2014 en partenariat avec La Cité Internationale des Arts – Flore et faune : un regard contemporain. Les cinq artistes avaient présenté leur travail, en liaison avec Julia Garimorth.

L’imagerie issue du monde naturel, créée par des sculpteurs, des peintres, des photographes et des vidéastes, reprend la notion répandue à l’époque romantique que la puissance mystérieuse et incontrôlable de la nature sert de métaphore à la condition humaine.Le rapport entre les femmes et la nature est ancré dans l’histoire de l’art, et cette relation est chargée de stéréotypes de genre et de suppositions discriminatoires. Depuis l’époque de Platon, il y a eu une tendance dans la culture occidentale à associer la nature avec les femmes, tandis que les attributs de l’esprit et de la pensée rationnelle étaient réservés à la sphère masculine. Les artistes femmes étaient dès lors encouragées culturellement à choisir la nature comme sujet de création. Par contre, la représentation des sujets historiques et religieux, qui exigeait de l’invention et de l’imagination, restait le domaine privilégié des hommes. Dans ce contexte, la production artistique des femmes, comme les dessins botaniques de Maria Sibylla Merian, les natures mortes de Rachel Ruysch et les images d’animaux de Rosa Bonheur, révélait « seulement » un talent féminin d’observation.

Les artistes contemporaines qui créent des œuvres avec les images et / ou les matériaux issus du monde naturel ouvrent un dialogue sur ces points de vue historiques. En utilisant des motifs de la nature de manière nouvelle et provocante, elles redéfinissent largement la relation traditionnelle entre les femmes, la nature et l’art.

Les Amis du NMWA ont assuré le financement du transport des œuvres , le séjour de l’artiste et enfin l’achat d’une œuvre pour les collections permanentes du musée.

Women to Watch
2012

Sujet : le textile
Artiste exposée : Laure Tixier

La sélection des artistes présentées à Washington fut réalisée en concertation avec Camille Morineau, Conservatrice des Collections Contemporaines au Musée National d’Art Moderne, Centre Pompidou.

Les cinq artistes proposées étaient :

Laure Tixier fut donc choisie par le Musée pour représenter la France à l’exposition qui s’est tenue à Washington fin 2012.

Les questions de l’habitat, de l’architecture et de l’urbanisme traversent le travail de Laure Tixier. À travers ses sculptures, dessins et vidéos, l’artiste s’intéresse notamment aux utopies qui ont accompagné le développement des sociétés humaines, les revisite avec humour et joue avec d’innombrables références piochées dans l’histoire de l’art, l’architecture ou les sciences humaines. Créées pour le Mudam en collaboration avec le Musée du feutre à Mouzon (France), les architectures qui composent la série Plaid Houses (œuvres exposées au Musée de Washington) ont pour origine une série de dessins pensés par l’artiste comme un répertoire d’habitats provenant de différents contextes culturels, géographiques et historiques, depuis la hutte jusqu’à l’architecture futuriste en passant par la yourte mongole et les avant-gardes modernistes. S’inspirant des « premières fictions architecturales » construites par les enfants avec des couvertures, Laure Tixier a réalisé les architectures fabriquées en feutre de différentes couleurs.

Rappelons enfin que début 2012 les Amis du NMWA organisaient une conférence à la Maison Rouge avec Camille Morineau et les cinq artistes pour présenter leur travail et explorer le thème « le textile dans l’art contemporain. »

Les Amis du NMWA ont assuré le financement du transport des œuvres , le séjour de l’artiste et enfin l’achat d’une œuvre pour les collections permanentes du musée.

Women to Watch
2008

Sujet : La photographie
Artiste exposée : Valérie Belin

En 2008, Les Amis du NMWA ont participé à l’exposition Women to Watch 2008, une exposition de photographies par onze artistes. Valérie Belin, photographe, a représenté la France.

Ces deux photographies sans titre ont été exposées au musée à Washington. Les deux œuvres font partie de la série de portraits de Valérie Belin, exécutés avec des mannequins d’agences parisiennes en 2006. Dans ces photos couleur, les deux personnages semblent incolores, inanimés et asexués. On peut se demander si les expressions vides et les traits aplatis proviennent de personnes réelles ou des avatars créés sur ordinateur. Valérie Belin soulève des questions sur l’identité contemporaine en supprimant les cadres de références qui permettent aux visiteurs de transformer ces images en histoire.