Description
Rencontre et dialogue avec Ann Veronica Janssens et ses élèves dans l’antre de la création artistique
Vendredi 17 mai 14h15,
Ecole des Beaux Arts, 14 rue Bonaparte, Paris 6°
Citoyenne du monde, Ann Veronica est née en Grande Bretagne, a étudié l’histoire de l’art en Angleterre, puis les Arts Visuels à la Cambre à Bruxelles, Belgique, où elle vit et travaille, tout en exposant dans le monde entier. Elle est représentée en France par la Galerie Kamel Mennour. « Sa pratique artistique pourrait se définir comme une recherche basée sur l’expérience sensorielle de la réalité. Par divers types de dispositifs (installations, projections, environnements immersifs, interventions urbaines, sculptures), Ann Veronica Janssens invite le spectateur à franchir le seuil d’un espace sensitif nouveau, aux limites du vertige et de l’éblouissement.
Dans un registre inspiré de processus cognitifs (perception, sensation, mémoire, représentation), ses oeuvres tendent vers un certain minimalisme, soulignant le caractère fugitif, éphémère ou fragile des propositions auxquelles elle nous convie. Spatialisation et diffusion de lumière, rayonnement de la couleur, impulsions stroboscopiques, brouillards artificiels, surfaces réfléchissantes ou diaphanes sont autant de moyens lui permettant de révéler l’instabilité de notre perception du temps et de l’espace ». (cf texte Musée de l’Orangerie)
Puis nous poursuivrons notre itinéraire quelques mètres plus loin, rue des Beaux Arts
Bernadette Chéné, « Une face peut en cacher une autre »
Galerie La Forest Divonne, 12 rue des Beaux Arts, Paris 6°
L’artiste nous présentera ici personnellement ses toutes dernières créations : des oeuvres en bois, en papier journal, en métal, et des encres sur papier. Le parcours artistique de Bernadette Chéné a été marqué en profondeur par la pratique de la tapisserie et du tissage au début des années 1980. Le savoir-faire, la patience, l’accumulation permettent de sublimer un matériau simple. Elle laisse résolument l’ornement à distance pour favoriser l’écoute, la perception subtile. La place du papier journal devient centrale dans son travail : quand le quotidien révèle l’essentiel.