Description
Jeudi 29 novembre à 14h, Atelier de Catherine Geoffray
29 rue des Panoyaux
Paris 19°
Métro Ménilmontant (Ligne N°2)
Nous commencerons notre parcours par la visite de l’atelier de Catherine Geoffray,
plasticienne, issue de l’Ecole des Beaux Arts de Paris qui nous présentera son « journal de création » entamé depuis 5 ans et se partageant entre psychanalyse, rêves, écriture, dessin et sculpture.
Chaque jour, Catherine récupère les images de ses rêves, les ordonne pour reconstituer et écrire le récit du rêve, puis elle dessine d’après l’image la plus prégnante.
Parallèlement, elle modèle des formes dans de la porcelaine crue, laissant surgir, sans projet, des formes le plus souvent organiques. Ses sculptures explorent et brouillent les frontières entre les différents aspects du monde vivant, qu’il soit humain, animal ou végétal, en mettant en lumière leurs ramifications intimes.
Ces pièces sont ensuite cuites sans émail. De petites peintures ‘alchimiques’, donnant des visions cellulaires ou cosmogoniques, complètent ce travail
d’exploration du vivant. Commencé il y a cinq ans, ce dispositif de création a produit un ensemble de plus de cinq cents récits, dessins et sculptures qui nourrissent un blog comme un journal de création en direct sur www.catherine-geoffray.tumblr.com. Ce journal fait l’objet de la publication régulière d’une série de livres, intitulée « Rêves Illustrés et Porcelaines » dont les tomes 6 et 7 viennent de sortir. On peut aussi voir son travail sur son site.
15h30, Atelier de Laura Lamiel
32 rue Baudin,
Pre Saint Gervais
Métro Hoche (Ligne N°5)
Puis nous poursuivrons en allant visiter l’atelier de Laura Lamiel que nous connaissons bien puisque artiste sélectionnée pour l’édition 2018 de l’exposition Women to Watch à Washington, dédiée au travail du métal. Comme le suggère Catherine Tsekenis, Directrice de la Fondation d’Entreprise Hermès, à l’occasion de la présentation du travail de Laura à la Verrière de Bruxelles en 2014, « Laura Lamiel est une artiste rare. Rare, car elle déploie son œuvre avec discrétion et soigne sa visibilité́ à la marge. Rare, par sa démarche artistique qui, depuis plusieurs décennies, explore une relation singulière et intime à l’objet, un chemin qui n’a pas cèdé aux sirènes des courants dominants et qui, au final, résonne auprès des jeunes générations qui s’y identifient plus aisément. »
Profitons donc de ce moment privilégié dans son atelier pour aller à la rencontre de ses oeuvres au sein de l’« antre » si précieuse à l’artiste : « Montrer, cacher, déplacer, dissimuler en partie : autant de données supposées contraires qui inscrivent un incessant mouvement au sein de l’acte de création de Laura Lamiel, dans la diversité des formes choisies : dessins, photographies, aciers émaillés, sculptures, installations »… nous dit Anne Tronche, critique d’art et commissaire d’exposition. Enfin rappelons que Laura est représentée par la Galerie Marcelle Alix et que son œuvre est largement représentée dans les collections privées et publiques en France.